[2015-01.02] - De l’imputation des déficits fonciers

par Bruno PAYS
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Les Français feraient-ils preuve du même engouement pour la pierre en l’absence de possibilités de défiscalisation ? Certes, celles-ci ont été largement érodées ces dernières années - ce constat valant pour l’ensemble des placements - mais il en subsiste une essentielle, à savoir la possibilité d’imputation des déficits fonciers des particuliers sur leurs revenus. Il convient, pour en apprécier toute l’importance, de comparer la situation des investisseurs boursier et immobilier qui financent leurs placements au moyen d’un crédit : alors que les intérêts du prêt contracté pour l’acquisition d’un portefeuille de valeurs mobilières ne sont pas déductibles des revenus générés par ce placement, ceux afférents à un emprunt destiné à l’achat d’un bien immobilier destiné à la location peuvent l’être ; et contrairement au propriétaire bailleur, l’investisseur en bourse ne bénéficie d’aucune possibilité d’imputation de ses frais ni de ses pertes sur son revenu global.

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