Selon un communiqué publié le 3 octobre 2017 par les notaires de Paris et d’Ile-de-France, le dynamisme de l’activité se poursuit dans le marché des ventes immobilières.
De mai à juillet 2017, 55 510 logements anciens ont été vendus en Ile-de-France. En 20 ans, un tel niveau d’activité trimestriel n’avait jamais été enregistré. Les volumes de ventes de logements anciens ont progressé de 19 % par rapport à mai-juillet 2016, de plus d’un tiers par rapport aux 10 dernières années, et de 14 % par rapport au niveau moyen d’activité de la phase très dynamique 1999-2007.
La hausse annuelle des ventes a bénéficié autant aux appartements (+19 %) qu’aux maisons (+20 %), et tous les départements franciliens connaissent une poussée de leur activité. Comme c’est souvent le cas, l’accroissement du nombre de transactions est resté plus modéré à Paris, où le manque d’offre et le niveau des prix contraignent les ventes. En termes de logements, le Val-d’Oise est le seul département à ne pas avoir retrouvé le niveau d’activité moyen de la période 1999-2007 (-2 %).
La hausse des prix s’accélère dans Paris et reste plus modérée et contrastée en banlieue. Dans la capitale, le prix au m² des appartements anciens a progressé de 3,1 % en trois mois et de 6,8 % en un an pour atteindre 8 790 € le m² en juillet 2017. D’après les prix issus des avant-contrats, le prix devrait dépasser les 9 000 € le m² dans Paris en novembre 2017, soit une hausse annuelle de près de 9 %. Cette accélération de la hausse des prix reste limitée à la capitale. Les évolutions devraient être plus modérées en banlieue d’ici novembre 2017.