Selon un communiqué publié le 6 septembre 2017 par l’Union sociale pour l’habitat, une baisse globale des loyers des locataires Hlm pour compenser la baisse éventuelle des APL serait économiquement insoutenable pour les organismes Hlm, confrontés à la paupérisation croissante de leurs occupants.
Le modèle économique des organismes Hlm est fondé sur un endettement de très long terme de 140 milliards d’euros, garanti par les collectivités locales, et remboursé par les loyers des occupants du parc social. Cette baisse éventuelle ferait courir un risque systémique majeur à un secteur qui loge 11 millions de personnes et qui génère plus de 300 000 emplois directs et indirects. Le Mouvement Hlm a proposé au gouvernement, dans la continuité de son projet Cap Hlm, un plan d’actions pour maîtriser les coûts de production et de rénovation ; pour refinancer une partie du patrimoine de la fin des années 1970 et ainsi faire bénéficier les locataires d’une réelle amélioration de leur pouvoir d’achat ; pour amplifier les capacités d’intervention de l’ANRU ; pour augmenter le nombre des logements proposés aux associations en faveur des publics nécessitant un accompagnement social ; pour adapter les politiques du logement aux réalités des territoires détendus et enfin pour accroître la participation des organismes Hlm aux opérations de requalification de centres urbains et de centre bourgs. Dans ce contexte, l’Union a demandé à être reçue sans délai par le président de la République.